Université d’été des Droits Humains (CIFDHA) : un Café sur l’impact de la covid-19 sur les droits des jeunes

A l’occasion de ses universités d’été en Droits humains (UEDH), le CIFDHA, Centre d’Information et de Formation en Droits Humains a tenu le jour 29 Octobre au Centre Cardinal Paul ZOUNGRANA un café sur l’impact de la covid-19  sur les droits des jeunes.

Dans son intervention, le modérateur du jour a d’emblée déclaré que « Le principal impact porte sur la nature des conséquences du covid-19. »

Le panéliste, monsieur BICABA, spécialiste de la santé a attiré l’attention de l’assistance sur  les dispositifs et la mobilisation des ressources humaines. Il a évoqué également l’intervention de l’Etat qui a permis aux populations de faire face aux problèmes économiques et sociaux qu’a engendré la maladie. Il a noté que certains agents de santé étaient stigmatisés ainsi que leur famille.

   Pour maître Abdoul Latif DABO réagissant sur la gestion de la crise sanitaire par l’exécutif, « Il était plus simple pour le Président du Faso de déclarer  l’alerte sanitaire au lieu du covid-19 comme si le covid-19 se propageait uniquement la nuit ». Il a soulevé  également  l’impact des  mesures  qui ont occasionné des restrictions  sur  le droit d’aller et de venir. A ce sujet, il  a noté existence d’une   discrimination fondée sur la fortune eu égard à la pratique observée sur la fermeture des frontières. Pour maître DABO, il est plus judicieux de permettre aux personnes disposant d’un teste Covid de pouvoir voyager.

  Pour monsieur ZIDA, économiste et planificateur, le retard sur le cursus universitaire retardera l’employabilité des élèves et des étudiants. Autres impacts, le secteur informel a mis en stand-by ses activités. Pour ceux du  secteur formel, beaucoup d’entreprises ont connu une grande faillite et d’autres ont eu du mal à se relever.

  Pour l’un des panélistes, la covid-19 a permis aux jeunes de développer beaucoup d’activités avec les technologies comme le e-commerce, la cryptomonnaie…

     Pour finir, « La maladie est bien réelle, mais avec la jeunesse nous pourrons vaincre cette maladie »  a conclu le modérateur.

Par Anicet BANSE

Revue Juridique du Faso

 

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to Top