Les universités publiques du Burkina Faso ont officiellement fait leur rentrée académique à l’UTS ce jour 15 Octobre 2021. C’est une rentrée académique placée sous le sceau des efforts pour la normalisation des années académiques. L’activité a été présidée par le Ministre de l’Enseignement supérieur himself Alkassoum MAIGA. La veuve SANKARA était également présente en tant que marraine. Plusieurs membres du gouvernement ont marqué leur présence. Il s’agit du Ministre de l’Enseignement de Base, le Ministre de la Fonction publique, le Ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme et celui des Sports. La cérémonie fut marquée par diverses allocutions, l’inauguration d’un buste du président SANKARA et la mise sous terre d’un arbre symbolique.
Dans son allocution, le président de l’Université Thomas Sankara a exprimé sa satisfaction pour le respect du calendrier académique au niveau de l’UFR-SEG au titre de l’année 2020-2021. Pour sa part, le représentant des étudiants a salué les efforts déployés par l’administration pour relever le défi du respect du calendrier académique.
La marraine de l’évènement, Mariame SANKARA a quant à elle exprimé son engagement à s’impliquer pour le rayonnement de l’UTS.
Le Ministre Alkassoum MAIGA a, pour sa part, inviter les étudiants ainsi que le corps enseignant au travail. A propos des enseignants particulièrement, il a relevé les manquements de certains d’entre eux qui, dit-il, préfèrent faire des affaires que d’accomplir leur travail d’enseignant-chercheur. « On peut programmer des cours et on va les chercher avec torches à Ouagadougou on ne les trouvera jamais parce qu’ils sont ailleurs. Il y en a quelques uns qui ont des copies des étudiants depuis six mois. Ils sont là ils tournent avec », a-t-il martelé. « Avec de tels comportements il est impossible de rompre avec les retards académiques », a ajouté le Ministre Alkassoum MAIGA.

Pour le premier responsable de l’Enseignement supérieur, « Quand on choisit d’être enseignant chercheur on doit donner tout ce qu’on peut donner pour former des cadres compétents, indispensables pour le développement du pays ». « Celui qui veut faire des affaires là, la porte est ouverte. Il peut aller les faire ailleurs », a-t-il conclu.
BANSE Anicet
Revuejuris.net