Le procès a repris ce mardi 02 novembre à Ouaga 2000 avec l’audition de l’accusé OUEDRAOGO Nabonswendé. » Vous allez tellement tourner que vous allez nous embarquer dans votre bassin » a répondu maître FARAMA Prosper à l’accusé. Maître FARAMA estime que l’accusé en relatant les faits ne présente aucune cohérence. Il a soulevé également le fait que l’accusé a tendance à tout remettre en cause, même ses propos tenus lors de l’instruction en présence de son conseil.
Pour maître SOMBIE Mamadou, conseil de l’accusé, en réponse à la partie civile et au parquet : » l’avocat a un rôle d’assistance durant l’instruction et non celui de souffler des réponses durant l’instruction ». Il a interrogé son client à la barre. » Avez vous reçu un quelconque avantage après le coup d’État? Avez-vous tué quelqu’un ? » et l’accusé de répondre par la négative.
Suspendu et repris à 14h, l’accusé TRAORE Bossobè s’est présenté à la barre
Né en 1955, caporal au moment des faits, TRAORE Bossobè est accusé de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat et d’assassinat. A la barre il se fait passer pour une victime en racontant qu’il était ce jour au Conseil, au pied-à-terre du Président. Par la suite, ils ont été interpellés par les assaillants qui les ont fait coucher au sol. Après avoir tiré sur SONDA et GOUEM, Otis a tiré sur ma main et je me suis enfuie en courant en (zig-zag).
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