Numéro spécial bulletin RJF :la Préface du juge

Pour paraphraser un auteur dans un autre contexte d’étude, « ce qui est indispensable pour le savoir ne peut pas n’être pas utile, à moins que le savoir ne soit pas utile ». Le café éveille naturellement les sens, « Le café du juriste », véritable excellente tribune d’expression, incite à la recherche et à la culture. En cela, il est bien utile pour le monde universitaire comme professionnel.

Je salue l’ingénieuse idée d’une entreprise de presse en ligne, La Revue juridique du Faso (RJF), née en ZOROME Noufou, jeune passionné du droit et de la recherche. Cela se laisse lire que cette entreprise constitue une banque de données juridiques et judicaires actualisées ouvertes à tous comme les autres presses existant dans l’univers du web. Aussi, l’on devine très aisément le but et autant le dire encore, celui d’offrir aux jeunes chercheurs et étudiants, un cadre d’expression, de vulgarisation, d’information et de culture juridique.

Nulle autre formule plus saisissante que « Le café du juriste », cette tribune de référence pour tout juriste. De fait, il est un cadre d’expression pour les juristes de toutes spécialités, d’un moyen à un haut niveau.  Il se veut un canal de traitement spécialisé de l’actualité juridique et judiciaire, nationale et internationale.

Son premier numéro fascine, non seulement, par la diversité et l’actualité des thèmes abordés, allant du droit public au droit public, du droit national au droit international mais aussi, par la pertinence profonde des analyses émanant de jeunes talentueux chercheurs. De ce point de vue, il est un précieux outil de culture juridique destiné aux chercheurs, aux magistrats, aux avocats et autres auxiliaires de justice en même temps que les étudiants et de manière globale, à toutes personnes éprouvant la soif de connaitre élémentairement ses droits dont ils pourraient revendiquer la protection ou ceux qui pourraient leur être appliqués.

Mon souhait le plus intime est que « Le café du Juriste » devienne la dose quotidienne convenable pour les juristes burkinabés et d’ailleurs, désireux d’apprendre ou de s’exprimer en droit. C’est le lieu d’inviter les passionnés du droit et de la recherche qui croient en cette initiative, non comme un outil d’enrichissement personnel mais comme une opportunité qui permet de débusquer et de mettre en lumières les talents dormants en chacun d’eux, à rejoindre la RJF dont j’ai souligné qu’elle est un cadre d’expression, de vulgarisation, d’information et de culture juridique.

Je termine par relever que le potentiel que chacun des juristes a en lui est notre espoir pour l’avenir de cette revue !

  SEGDA Patrice

    Juge au TGI Ouaga II

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