Après une Révolution bien nourrie par des revendications légitimes, les rédacteurs de la Déclarations française de 1789 sont parvenus au principe selon lequel : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits (…) ». Après un siècle et demi, l’Assemblée générale des Nations Unies rappelle une fois de plus que « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits . Bien qu’étant de deux époques différentes, la substance de ces deux (2) Déclarations reste la même : l’égalité est un droit fondamental de l’Homme et du citoyen. En tant que tel, elle constitue le noyau dur du contrat social, fondement des sociétés humaines modernes. C’est ainsi que le conseil d’Etat français le considère, dans son rapport public de 1996, comme le principe fondateur de la démocratie.
L’égalité est un principe sacré et omniprésent dans presque toutes les branches du droit. Pour la France et les Etats africains de tradition juridique française comme le Burkina Faso, le principe d’égalité constitue l’épicentre même du droit public. Ainsi, l’égalité souveraine des Etats et des peuples a une valeur intangible en droit communautaire et en droit international. En droit constitutionnel, les citoyens sont égaux devant les pouvoirs politiques et bénéficient des mêmes droits politiques et civiques. Il est donc clair que le principe d’égalité demeure la matrice applicable dans tous les domaines de la vie courante où le droit est appelé à s’exprimer et à s’appliquer.
Le principe d’égalité devant le service public burkinabè
