Le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature aux magistrats « J’engage chacun et chacune de vous à préserver dans la culture du sens de la responsabilité, de la mesure et du professionnalisme dans l’exercice quotidien de notre sacerdoce ».»

A l’occasion de la rentrée judiciaire 2021-2022 des cours et tribunaux du Burkina Faso, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, monsieur Jean Mazobé KONDE s’est adressé aux magistrats. Dans son adresse, il est revenu sur la crise sécuritaire que vit le pays, les rapports entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire ainsi que la contribution de la justice dans la lutte contre le terrorisme.

Lutte contre le terrorisme, quelle contribution des magistrats ?

Il a observé que cette année, la rentrée judiciaire se tient dans « un contexte marqué par une situation sécuritaire assez préoccupante du fait du terrorisme. Face à ce phénomène la contribution de ses collègues n’est pas de trop, s’est convaincu le haut magistrat. Pour ce faire, il a exhorté les magistrats à apporter, par des canaux et les moyens disponibles et adaptés, les contributions qui doivent être les leurs dans ce combat qui engage toutes les forces de la nation burkinabé.

Une magistrature indépendante, digne, crédible et jouissant d’une confiance méritée est possible ; est convaincu le Président du CSM.

Tout en réitérant son engagement à œuvrer pour une magistrature indépendante et crédible, monsieur Jean Mazobé KONDE a invité ses collègues magistrats « à préserver dans la culture du sens de la responsabilité, de la mesure et du professionnalisme dans l’exercice quotidien de leur sacerdoce ». « Mon engagement depuis l’entame de mon mandat est d’œuvrer pour une magistrature indépendante, digne, crédible et jouissant d’une confiance méritée du Peuple burkinabé. C’est pourquoi j’engage chacun et chacune de vous à préserver dans la culture du sens de la responsabilité, de la mesure et du professionnalisme dans l’exercice quotidien de notre sacerdoce ».

La nouvelle approche du gouvernement saluée

Il n’a pas manqué dans son adresse de faire un clin d’œil au pouvoir exécutif qui, dit-il, a œuvré à travers la nouvelle Garde des Sceaux à la décrispation des rapports entre la chancellerie et les juridictions, « illustrée par le rétablissement du dialogue, l’institutionnalisation de cadre de rencontres ainsi que la prise et l’exécution de certains engagement par elle ».

Pour terminer, Jean Mazobé KONDE a invité les magistrats à se souvenir avec Montesquieu que « La justice est un pain du peuple et il est affamé d’elle ».

Par ZOROME Noufou

Revuejuris.net

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