Ce 07 avril 2022 marque les 28 ans du génocide rwandais. En effet, le génocide au Rwanda a débuté le 07 avril entre les Tutsis et hutus. Les évènements dramatiques qui ont durés cent jours sont nés de l’assassinat du président rwandais Juvénal Habyarimana.
Selon les Nations Unies, le génocide a fait environ 800 000 morts. En rappel, la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948 de l’ONU définit le génocide comme des actes « commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel ».
Choquée par le chaos humanitaire occasionné par les évènements d’alors, la communauté internationale a réagi au plan pénal en instituant un tribunal spécial : le TPIR. Le tribunal créé par résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies avait pour mission de juger les auteurs des crimes graves. L’article premier du statut du tribunal indique que « Le Tribunal international pour le Rwanda est habilité à juger les personnes présumées responsables de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais présumés responsables de telles violations commises sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994, conformément aux dispositions du présent statut ».Dès lors la compétence du tribunal concerne le crime de génocide , le crime contre l’humanité. Il était également question de la violation dans le cadre du conflit de l’article III commun aux conventions de Genève du 12 août 1949. Le désastre humanitaire était-il le prix à payer ? La question mérite d’être posée au regard de la stabilité du pays et du développement économique que connait le pays sous le leadership du président Paul KAGAME.
En réalité, rien ne peut expliquer cela. Le plus grand défi de la communauté internationale consiste à préserver l’humanité des situations qui mettent à rude épreuve la dignité de la personne humaine. La Cour pénale internationale doit être préservée afin qu’elle serve de moyen de dissuasion dans la commission des crimes graves.
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