Une chercheuse universitaire ayant fait son désir de pourrir la vie de son ex-amant, un sport favori, a été reconnue coupable d’harcèlement et d’extorsion.
La chercheuse universitaire, Ann Letellier, aurait fait subir une descente aux enfers à son ex. Agée de la cinquantaine, la bonne dame racontait à qui veut l’entendre avoir subi des agressions sexuelles de la part de son ex-amant. Aussi, elle soutenait que ce dernier « était un fraudeur » et qu’il manquait à l’éthique dans ses recherches. Le comble dans l’histoire est qu’elle envoyait des « courriels à plus d’une trentaine de personnes de son entourage, ainsi qu’à la ministre de l’Enseignement supérieur, disant avoir été victime de nombreux sévices violents ». Elle en veut au monsieur d’avoir abuser d’elle durant 20 ans.
La victime a expliqué que les multiples plaintes envers sa personne ne visait qu’à la nuire. « Y’a plein de gens qui me prennent pour un monstre. […] Y’avait des gens qui ne me regardaient plus, parce que quelqu’un a décidé que j’étais un maniaque sexuel et un fraudeur », a-t-il expliqué.
Allant plus loin, la dame aurait cherché à lui extorquer de l’argent aux fins de réparer ses souffrances.
N’ayant pas cru à la version de la bonne dame, le jury l’a déclaré coupable. Sa peine sera fixée le 4 mai.
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