Le droit des sûretés est le droit de la méfiance ou plutôt celui de la prudence dans la mesure où le créancier tente de se prémunir contre le risque d’insolvabilité de son débiteur ; il lui faut donc une sûreté, mais une sûreté forte qui lui donnerait toutes les garanties de se voir rembourser à l’échéance. Dans le but d’accroitre ses chances de paiement à l’échéance, les sûretés apparaissent de nos jours pour les créanciers comme un élément fondamental dans la négociation d’une opération de crédit. Elles constituent un auxiliaire indispensable du crédit et ceux partant d’une économie moderne. Les besoins de financements des opérateurs économiques et même quelques fois des particuliers ne peuvent souvent être satisfaits que par un recours au crédit. Or le crédit suppose la confiance, elle-même nécessite des garanties efficaces offertes au créancier. Autrement dit si le crédit génère des opportunités d’affaires, les sûretés quant à elles facilitent l’obtention du crédit. Plus il y’a d’avantage de sûretés, mieux les chances de succès d’honorer le crédit est certain.
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