Bénédictions ou le fruit d’un travail acharné ? Les deux sont au rendez-vous quand on évoque le parcours scolaire et universitaire du Dr Samson Mwin Sôg Mé. Embarqué pour des études doctorales en 2014, monsieur Samson Mwin Sôg Mè DABIRE soutiendra brillamment sa thèse quatre ans après sur le thème emblématique « La dérogation aux droits de l’homme en Afrique. Le droit africain des droits de l’homme et des peuples à l’épreuve des circonstances exceptionnelles ». Dans les lignes qui suivent, nous lèverons le voile sur le parcours académique et l’activité scientifique de Dr Samson Mwin Sôg Mé DABIRE. De l’Université de Ouagadougou à l’Université de Genève, le parcours de Dr DABIRE est le moins que l’on puisse dire, excellent.

Dr DABIRE, un modèle de réussite académique ?

          De 2010 à 2011, il obtient sa licence à l’Université de Ouagadougou avec la mention bien. Major de sa promotion en 2012, c’est sans surprise qu’il décrocha avec mention bien sa maitrise en droit public. Jeune très ambitieux et très studieux, il réussit à décrocher une bourse d’études. Ainsi, il embarque pour la Geneva Academy of International Humanitarian Law and Human Rights (Genève / Suisse). Là, il réussit aisément son Master (LLM) en droit international humanitaire et droits humains. Brillant travail de recherche, son mémoire de master est sanctionné de la Mention très bien. Cela lui vaut le prix du meilleur mémoire (Summa cum Laude) de 2012 à 2013.

Il obtient un certificat de droit transnational de 2014 à 2015 à l’université de Genève. En juillet 2016, il rejoint l’Institut International des droits de l’Homme (Strasbourg /France) où il obtiendra un diplôme de droit international et de droit comparé des droits de l’homme en étant major.                                         

            Enfin, en 2014, il entame à l’Université de Genève (Suisse) sa thèse de doctorat sur le thème « La dérogation aux droits de l’homme en Afrique. Le droit africain des droits de l’homme et des peuples à l’épreuve des circonstances exceptionnelles » sous la direction des Professeurs Maya Hertig Randall et Abdoulaye SOMA. Et c’est sans surprise que le document présenté au jury le 8 octobre 2020 a été validé avec la mention Summa Cum Laude.

Un background remarquable

Le background très remarquable de Dr DABIRE lui a valu d’être accepté au département de droit public de l’Université de Genève en tant qu’assistant d’enseignement et de recherches, et coordonnateur de la Formation continue en droits de l’homme de l’Université de Genève. Dans ce cadre, il a pu coordonner les cours de droit constitutionnel suisse pendant 4 ans, de droits de l’homme niveau Master pendant un an, de Comparative Human Rights pendant un semestre. Il a aussi assisté et encadré la recherche et la rédaction de mémoires de master au niveau du séminaire de master droit de la migration. Depuis 2015, il est également coordonnateur du Programme de Certificate of Advance Studies (CAS) en droits de l’homme, un programme de formation continue (https://www.unige.ch/formcont/cours/cas-droits-homme ) : avec des tâches administratives, de coordination de la formation, d’encadrement et de correction des mémoires. Sur le plan des recherches, il a participé aux projets de recherches du département de droit public dont, entre autres, les recherches pour la publication annuelle de la pratique suisse du droit international (des Professeurs Michel Hottelier et Vincent Martenet), des recherches pour la réédition de l’ouvrage Droit constitutionnel Suisse (avec la Professeure Maya Hertig Randall).

Dr. DABIRE a aussi été chercheur posdoctoral et visiting fellow au Max Planck Institute for Comparative Public Law and International Law de Heidelberg en Allemagne et à l’Institute for International and Comparative Law in Africa (ICLA) de l’Université de Pretoria en Afrique du Sud. Il est désormais enseignant-chercheur à l’UFR/SJP de l’Université Thomas Sankara du Burkina.

                                     Une impressionnante contribution scientifique dans l’actif du Docteur en droit public

Docteur DABIRE est auteur d’une impressionnante bibliographie. C’est à croire qu’il ne vit que pour la recherche scientifique. Auteur d’un mémoire et d’une thèse brillamment développés respectivement sur les thèmes : « La dérogation aux droits de l’homme en Afrique. Le droit africain des droits de l’homme et des peuples à l’épreuve des circonstances exceptionnelles »,  Dr DABIRE a aussi  produit plusieurs articles scientifiques. Au titre de ses articles, on peut retenir de façon non exhaustive, «l’incidence constitutionnelle du procès du Gouvernement Tiao : Brèves observations sur les cinq décisions du Conseil Constitutionnel » paru dans la  Revue Burkinabè de droit, « Les ordonnances de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples en indication de mesures provisoires dans les affaires Sébastien Ajavon c. Bénin et Guillaume Soro et autres c. Côte d’Ivoire : l’outrecuidance de la Cour ou l’alibi des prévenus ? » paru dans la Revue African Human Rights Yearbook, Annuaire africain des droits de l’homme.

 La thèse de doctorat de Dr DABIRE vient d’être publiée en août 2021 aux éditions Schulthess dans la Collection genevoise.

Dr DABIRE est impliqué dans l’édition de plusieurs articles et ouvrages à paraître.

Un engagement associatif admirable

  Depuis 2011, il est fondateur et président du Café juridique. Le Café Juridique est une association de juristes créée depuis 2011 à l’Université de Ouagadougou, pour promouvoir le débat juridique, la plaidoirie, l’art oratoire et les procès fictifs. L’association projette prochainement d’ajouter à ses activités classiques, une clinique juridique sur les droits des personnes vulnérables et une permanence juridique. Son engagement pour cette cause est très remarquable et mérite d’être salué.

      La rédaction