Parti du monopole étatique, le Burkina Faso est entré dans une nouvelle phase, une nouvelle politique énergétique avec la libéralisation de plusieurs de ses branches telles la production et la distribution. Cette libéralisation tente de se concilier avec l’un des grands principes structurants du droit des affaires : la liberté de commerce et d’industrie. Si l’énergie, à l’image d’autres denrées (eau, mines, hydrocarbures) peut être appréhendée comme un bien marchand, il n’en demeure pas moins qu’elle reste une marchandise particulière. D’ailleurs, la singularité de cette marchandise entrave la politique de sa libéralisation nonobstant les multiples efforts politiques qui sont mis en œuvre afin de concilier deux impératifs, pour le moins dire, antagonistes : l’intérêt général et les exigences de la concurrence. Malgré cette évolution de la règlementation, l’ouverture du secteur de l’énergie demeure pour le mieux problématique sinon marginale. D’où la nécessité de réfléchir afin de l’adapter au mieux aux besoins des opérateurs du secteur et surtout de la satisfaction de l’ensemble de la population
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