A la demande du Procureur de la Cour pénale internationale, la Chambre préliminaire I a rendu une décision dans laquelle elle accepte une partie des nouvelles charges apportées par l’accusation à l’encontre de M. Hassan.
La Chambre préliminaire I a dans décision du 23 avril accepté d’ajouter aux charges déjà confirmées à l’encontre de M .Al Hassan « des faits additionnels pour lesquels il existe des raisons de croire qu’il en serait responsable ». Elle a admis que soit ajouté aux chefs d’accusation de crime contre l’humanité les faits d’esclavage sexuel et de mariages forcés. Des charges de crime de guerre, il est apporté des faits d’esclavage sexuel et de viol.
Rappelons que M .Al Hassan a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international délivré le 27 mars 2018 .En exécution de ce mandat M.Al Hassan a été remis à la CPI le 31 mars 2018 par les autorités du Mali.
Le 30 septembre 2019, la Chambre préliminaire I a confirmé les charges de crime de guerre des faits de tortures, traitements cruels, atteintes à la dignité de la personne , de condamnations prononcées sans un jugement préalable ,rendu par un tribunal régulièrement constitué, et assorti des garanties judiciaires généralement reconnues comme indispensables. Elle a confirmé aussi à l’encontre de M. Hassan les chefs d’accusation de crimes contre l’humanité des faits de tortures, viols et autres actes inhumains, y compris entre autres des actes prenant la forme de mariages forcés et persécutions.
Le 6 janvier 2020, la Chambre de première instance I de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé que le procès de M.Al Hassan s’ouvrira le 14 juillet 2020.
Qui est Al Hassan ?
M. Al Hassan Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud est un citoyen malien, né le 19 septembre 1977, dans la communauté d’Hangabera située à environ 10 km au nord de Goundam dans la région de Tombouctou, au Mali. Il est membre de la tribu touarègue/tamasheq des Kel Ansar. Selon le mandat qui avait été émis à son encontre, il aurait été membre d’Ansar Eddine et aurait été commissaire de fait de la Police islamique.
Par :ZOROME Noufou
La rédaction