Initiative sur la gestion juridique de la pandémie COVID-19 au Burkina Faso


La CORONA VIRUS DISEASE-2019 ou COVID-19 découverte en Chine en décembre 2019 s’est rapidement propagée à travers le monde entier. Cette pandémie de portée mondiale qui endeuille l’humanité toute entière continue sa progression morbide de jour en jour.
La Chine, premier épicentre de la pandémie, semble avoir réussi à maîtriser la propagation après avoir enregistré plus de trois mille (3000) décès. On ne peut malheureusement pas en dire autant pour l’Europe et les États-Unis devenus les nouveaux épicentres de la pandémie où les morts se comptent par milliers chaque jour. Les exemples de l’Italie, de l’Espagne, de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis sont très illustratifs de la gravité de la situation.
L’Afrique est restée pendant un temps épargnée avant d’être elle aussi envahie par la crise, même si le taux de contamination et le nombre de décès restent très largement en deçà de ce qui se passe dans les continents européen et américain.
Plus particulièrement au Burkina Faso, la COVID-19 a été découverte, officiellement, pour la première fois, le 09 mars 2020. De deux (02) cas au départ, les tests positifs se multiplient chaque jour, à tel point qu’il est hasardeux de mentionner des chiffres précis. On peut néanmoins retenir qu’en un mois, le pays a enregistré officiellement plus de quatre cents (400) cas de contamination à la COVID-19, une vingtaine de décès et une centaine de personnes déclarées guéries. La riposte à la pandémie est coordonnée par le Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS).
Dès le début de la pandémie au Burkina Faso, les autorités ont pris une série d’actes juridiques qui se sont traduits par des mesures comme le couvre-feu, la fermeture des écoles et institutions universitaires, la fermeture des marchés et yaars, la mise en quarantaine des villes touchées, sans oublier les mesures d’accompagnement de différentes couches sociales pour limiter les conséquences socio-économiques de la crise.
Le droit n’est donc pas étranger à la pandémie de la COVID-19. Au contraire, la problématique de l’encadrement juridique de la gestion de la crise se pose avec insistance. Le présent rapport, fruit d’une réflexion citoyenne, se veut donc une contribution à la gestion juridique de la crise. Il sera articulé en trois principales parties : (I) le contexte et la justification de l’Initiative de réflexion AVOVID-19, (II) la méthodologie de travail et (III) l’analyse des axes stratégiques de l’encadrement juridique de la crise ainsi que les recommandations faites.

 

 

 

 

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