A l’occasion de la commémoration des 20 ans existence de la Déclaration et du Programme d’action de Durban, le Patron de l’ONU a laissé entendre que « Le racisme et la discrimination raciale imprègnent encore les institutions, les structures sociales et la vie quotidienne de chaque société ».Il a ajouté que « Le racisme structurel et l’injustice systématique continuent de priver les gens de leurs droits humains fondamentaux ».Selon monsieur GUTERRES, les Africains et les personnes d’ascendance africaine, les communautés minoritaires, les peuples autochtones, les migrants, les réfugiés, les personnes déplacées et tant d’autres, continuent d’être confrontés à la haine, la stigmatisation, la discrimination et la violence. Toutefois, l’espoir d’éradiquer le mal demeure. Cela parce que dit-il « Un mouvement pour la justice et l’égalité raciales – d’une force, d’une portée et d’un impact sans précédent – s’est amorcé ».
Il a demandé à ce que chaque État membre de prenne des « mesures concrètes – y compris politiques, législatives et à travers des collectes de données plus granulaires pour soutenir toutes ces démarches aux niveaux national et mondial ».
Eu égard aux conséquences néfastes du racisme, le SG a indiqué qu’il y a lieu d’inverser « les conséquences de générations d’exclusion et de discrimination – y compris dans leurs dimensions sociale et économique manifestes – notamment par le biais de cadres de justice réparatrice »
La rédaction
Revue Juridique du Faso